Au fil de l’urbanisation et des avancées technologiques, l’individu et l’environnement ont été délaissés. Notre habitat est un espace primordial : il est celui dans lequel nous passons la majeure partie de notre temps et dans lequel nous nous ressourçons.
Avoir un habitat sain de qualité n’est ni une lubie d’écoles ni utopique. Aujourd’hui, il nous est possible de connaître ce qui nous est nocif ou bénéfique, de construire en harmonie avec notre environnement et notre santé ou de rénover pour diminuer et contrôler les effets toxiques d’un logement. Il faut également travailler sur l’invisible, tant un logement qu’un terrain sont » vivants » à l’instar de son occupant. De plus ils émettent des flux et des émanations que nous ne percevons pas à l’œil nu mais qui influent sur notre santé morale et physique.
Pour l’habitat, il existe un label de Haute Qualité Environnementale
(HQE) qui préconise :
– l’utilisation contrôlée des ressources naturelles,
– la production réduite de déchets et leur recyclage,
– une bonne concordance avec l’environnement immédiat,
– la pollution réduite de l’eau, des sols et de l’air.
Ce label entre en interaction avec le principe Habitat Qualité et
Santé (HQS) car un habitat pour qu’il nous soit bénéfique doit respecter:
– des règles sanitaires appropriées,
– des principes de ventilation et d’aération,
– la régulation de température et d’hygrométrie,
– la régulation des sons et de la lumière,
– l’utilisation de matériaux réputés non-toxiques.
LA CONSTRUCTION NEUVE
Le rôle de l’architecte est de coordonner les intervenants pour évaluer
et élaborer un habitat avec la démarche environnementale de
bio-construction climatique, sur les bases suivantes :
– schéma architectural
– la maîtrise et l’économie des énergies,
– la gestion écologique,
– l’utilisation des ressources locales,
– le choix de matériaux réputés non toxiques pour l’individu et l’environnement.
Pour le gros oeuvre :
La brique monomur,
Le bois sous différentes formes
la terre crue,
Le béton de chanvre.
La paille,
la pierre avec des liants à la chaux.
Pour l’isolation:
Chaque matériau peut être utilisé sous des formes diverses (laine, copeaux, compressé, expansé, en granulé, etc). Globalement, pour chacun d’eux, il y aura une signature énergétique caractéristique.
Le chanvre (en paillettes en vrac, en vrac bitumé, en laine en vrac, en laine rouleau ou panneaux compressés)
Le bois (massif, feutré, en laine compressée ou non, en granulés minéralisés,
etc.)
Le liège expansé (en granules, en panneaux)
La laine de cellulose, issue du papier recyclé (en vrac, en panneaux texturés).
Le lin (laine en vrac, laine en rouleaux, laine en panneaux semi rigides, laines en feutre, en paillettes).
La laine de mouton, (en vrac, en écheveaux, en rouleaux, en panneaux semi-rigides, en feutre).
La laine de coco (en vrac, en rouleaux, en panneaux semi-rigides, en feutre).
Laine de coton (en vrac, en rouleaux)
Plumes de canards (en rouleaux)
L’argile expansé,
Le verre cellulaire (panneaux rigides,billes de verres expansées incluses ou non dans la brique monomur).
La vermiculite (paillettes, paillettes bitumées, panneaux, etc.).
Les isolants potentiels non commercialisés à ce jour mis en oeuvre avec une préparation (les copeaux de bois, la lavande, les produits de débroussaillages ou de tailles, comme les genets, les sarments de vigne, etc.